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SUD-KIVU : Le Deputé National Landy Cizungu dénonce un « paradoxe » entre les sommes investies dans les infrastructures routières et les résultats concrets. Pour le peu qui est fait, la qualité n’est pas au rendez-vous.

SUD-KIVU : Le Deputé National Landy Cizungu dénonce un « paradoxe » entre les sommes investies dans les infrastructures routières et les résultats concrets. Pour le peu qui est fait, la qualité n’est pas au rendez-vous.

Le député national Landry Cizungu plaint la gestion des projets d’infrastructures routières pourtant socle du développement en République Démocratique du Congo. Lors d’une interview exclusive accordée à Oeil Taifa, il appelle à un audit approfondi des projets routiers déjà financés, notamment celui de la route nationale numero 2 pour le troncon Bukavu-Walungu et celle numero 5 pour le troncon Bukavu-Uvira.

Le parlementaire dénonce un « paradoxe » entre les sommes investies dans les infrastructures et les résultats concrets sur le terrain. Selon lui, « il y a un problème d’impunité » qui freine le développement du pays.

L’élu de Bukavu, Landry Cizungu souligne l’importance de fixer la population sur des délais d’exécution pour chaque projet, ainsi que de sanctionner les responsables en cas de non-respect des engagements.

L’homme proche de sa base, le député Cizungu plaide pour une enquête approfondie sur les financements des infrastructures, les entreprises contractantes et l’avancement des travaux.

Il pointe aussi de doigt l’impunité comme étant le principal obstacle au développement du pays par un manque de transparence.

Il exige les résultats: « Il faudrait effectivement que dans le secteur des infrastructures, qu’on essaie de voir en limitant l’enquête dans le temps, qu’est-ce qui a été déboursé effectivement, quelles sont les entreprises qui ont eu des contrats avec l’Etat, qu’est-ce qu’ils devaient faire et qu’est-ce qu’ils ont fait. » Se questionne l’élu du peuple.

Le député national Landry Cizungu Ntaboba s’attarde particulièrement sur le cas de la route Bukavu-Kavumu, dont le financement par la Banque Africaine de Développement est disponible et dont le lancement effectif des travaux traîne

 » Vous lancez une route pour laquelle vous n’êtes pas sûr avec les financements et celle pour laquelle vous avez les financements, vous vous taisez. » Deplore-t-il.

Landry Cizungu a lancé un appel à tous les acteurs politiques et économiques du pays pour qu’ils placent l’intérêt général au-dessus de leurs intérêts particuliers. Il souligne la nécessité de mettre en place des mécanismes de contrôle et de sanction pour lutter contre la corruption et l’impunité.

 

Gaspard LWENDO

OeilTaifa.info

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