RDC : François RUBOTA propose sa feuille de route pour la sortie de crise en faveur de la RDC
Touché par la situation sécuritaire que traverse la partie Est de la RDC, ce notable du Sud-Kivu, met à la disposition du grand public ces propositions de la sortie de crise. Ces dernières sont soumises à l’appréciation du Président de la République, le chef de l’Etat son Excellence Antoine Félix Tshisekedi.
Le Ministre honoraire du développement rural dévoile à l’opinion ses analyses et réflexions sur le développement de la République. Il demeure la perle rare du Sud-Kivu qui ne cesse de prouver sa passion pour la République et son soutien à la vision du Président de la République sur les perspectives d’avenir du Congo.
RUBOTA propose qu’il ait un gouvernement de guerre avec des objectifs clairs et le recours au budget rectificatif essentiellement basé à la guerre et à la crise humanitaire.
S’opposant aux raisons soulevées par Corneille Nanga lors de sa conférence de presse conjointement animée avec Bertrand BISIMWA. Ces deux précités ont évoqué quelques alibis dont celui des FDLR et des Réfugiés congolais au Rwanda.
M. Rubota rappelle que le peuple congolais ne doit pas payer un
lourd tribut du fait de cet
alibi pour justifier
l’agression de la RDC
par le Rwanda.
» Il appartient à ce
stade au Gouvernement
congolais de les
localiser, les identifier et
appeler la communauté
internationale (HCR) de
venir les prendre et en
faire ce qu’elle veut car
c’est cette même
communauté qui avait
forcé la RDC à les laisser
entrer en RD Congo « .
En second lieu, ce notable aborde l’alibi des réfugiés congolais au Rwanda.
» Faut-il laisser
une fois de plus tuer
3000 personnes à
Goma, des millions des
déplacés internes et
réfugiés pour faire
revenir les réfugiés se
trouvant au Rwanda
comme si les millions de
morts depuis 1996 et
déplacés ne suffisent
pas ? » S’interroge Rubuta
Il indique que Proposition le Hautcommissariat pour les
réfugiés, le Rwanda et la
RD. Congo doivent se
mettre en commission
tripartite pour identifier
ces réfugiés se trouvant
au Rwanda qui font que
le Rwanda agresse la
RD. Congo depuis 31
ans afin que chacun
donne avec exactitude
les renseignements le
concernant
D’autres part, il revient sur les raisons secondaires des conférenciers de
Goma. Ces derniers ont parlé de détournements, du
régime incompétent, du
pouvoir irresponsable et
illégitime de Kinshasa,
des tueries, de la
barbarie, de milliers de
déplacés pris en otage,
de la tracasserie, de
l’exclusion, de la division,
du tribalisme, de la
traque des opposants,
bref d’une mauvaise
gestion de la République.
» Si telles sont les raisons,
faut-il vraiment prendre
les armes pour tuer le
peuple que l’on veut
libérer pendant que la
Constitution du 18
février 2006 s’est
voulue régler tous ces
problèmes de guerre
dans son exposé de
motifs en ses alinéas 1
et 2 et en instaurant un
régime démocratique
qui organise les
élections tous les cinq
ans? ».
Rubota rappelle qu’il ne
reste donc que 3 ans,
ceux qui veulent aider le
peuple congolais
peuvent commencer à
s’organiser afin d’obtenir
sa confiance et le peuple
sera ainsi protégé en lieu
et place de s’engager
dans la guerre aux
contours flous.
Un plan securitaire clair et raffiné
En cette période de
guerre, pour résoudre la
crise qui n’a que trop
duré, 31 ans c’est trop, il propose un gouvernement de
combat avec des
objectifs clairs :
– R e c o u v r e r
l’intégrité du territoire
national ;
– Garantir la sécurité
de personnes et de leurs
biens ;
– Restaurer la paix
d’une manière durable
et définitive ;
– Vu l’insécurité dans
certaines provinces, la
présence inquiétante
des Kulunas, de
Mobondo, je propose
d’élargir l’état de siège
aux provinces du Maï-
Ndombe, de Kinshasa,
et du Sud Kivu pour
permettre une gestion
adaptée à la guerre et
pour faire face aux
Kuluna, au groupe armé
Mobondo ;
– Se rassurer que
chaque province ait au
moins un Ministre.
– Rétablir la
r e p r é s e n t a t i v i t é
provinciale au sein des
entreprises du
portefeuille de l’Etat.
Et d’ajouter qu’un budget rectificatif essentiellement
consacré à la guerre et
aux questions
humanitaires doit être voté dans ces circonstances avec des impacts sociaux palpables.
Rédaction